Lahore et la folie jet-set

Un séjour un peu particulier qui montre le Pakistan sous une autre lumière… Celle que personne ne connaît vraiment en Europe. Pas d’islamistes, pas de djihadistes ni de réfugiés afghans. Rencontre avec la crème de la crème de Lahore… Une jeunesse dorée, qui vit dans une bulle de fric, bien loin des préoccupations du Pakistanais moyen.
Nous nous retrouvons avec des amis pakistanais pour la fête de l’Aïd-el-Fitr, la fin du Ramadan: en prévision, deux grosses soirées. Nous n’allons pas être déçus.
Ici, pas de prières, ni de barbes, encore moins de voiles: une minorité, fils et filles des plus riches Pakistanais, qui se retrouve en cercles très privés, souvent chez eux, pour s’amuser. Ils ont, tous, beaucoup voyagé et pour la plupart, fait leurs études à l’étranger. Leur mode de vie est le même au Pakistan, mais entre eux. Ils ne sortent jamais à pied, jamais dans les quartiers pauvres. Parfois j’ai l’impression de connaître mieux qu’eux certains endroits de leur propre pays.
Nous partons donc le soir, tard, en 4/4 blanc énorme et rutilant. Au fil des rencontres, on retrouve des jeunes roulant en coupés de luxe. Direction l’étage privé d’un proche dans la maison familiale.

Img_1892  (Le seul club de Karachi, on y trouve la même « faune » qui vient y faire la fête… c’est un des endroits branchés de la ville )

Retour chez la bande d’amis de Lahore. Un bar, de l’alcool à volonté, de la musique et de la danse. Les jeunes femmes sont en jeans à la mode occidentale, et en décolletés plongeants ou même dos nu. On danse, on discute, on rit, on tourne… Prada, Gucci et le dernier clip US.
S’ils le veulent, ils ont même accès à toutes les drogues qui circulent dans les boîtes de nuit et autres raves des capitales occidentales… 15 euros l’extasy et 170 euros le gramme de cocaïne…