Phénomène inconnu il y a 6 ans: le nombre de drogués à l’héroïne augmente considérablement en Afghanistan.
Ceux-ci, rencontrés dans un bâtiment détruit en banlieue de Kaboul, la fumait… Jusqu’à ce que ça ne fasse plus aucun effet. Maintenant, ils se l’injectent.
La majorité d’entre eux sont des réfugiés. Ils ont commencé à se droguer en Iran, le pays voisin, où la consommation de drogues dures devient un fléau. On compte plus de 350000 Iraniens dépendants aux cristaux marrons. De retour en Afghanistan, sans famille, sans logement, ces hommes vivent dans une extrême pauvreté.
L’Afghanistan est le premier pays au monde producteur de pavot et d’héroïne. La majorité de la drogue est envoyée vers l’Europe, à un prix exhorbitant. Ici, il n’est donc pas difficile d’en trouver et les tarifs du marché afghan sont dérisoires. A Kaboul, on peut s’injecter de l’héroïne pure pour moins d’un Euro.