On ne s’y attend pas, parce que ça sort de l’image préfabriquée de l’Afghan typique, comme on les voit dans les media (et j’en suis aussi d’une certaine façon responsable).
A Kaboul, il existe une classe supérieure, dont les enfants ont été élevés avec l’arrivée des soldats américains, à coups de dollars, culture et musique US. Et la passion, le sport national pour eux, c’est le body-building… Un véritable plaisir, de se promener dans les dizaines de salles de la capitale, plus ou moins modernes, pour regarder les muscles rouler sous la peau et entendre (venant d’un Afghan, à destination d’une journaliste occidentale…):
« Vous avez déjà vu un corps aussi parfait que le mien? » De quoi rougir…
Et tous, curieusement, ne veulent pas trop montrer leur surprise de voir des femmes étrangères dans ce milieu masculin afghan. Très polis, très gentils, bref une balade sympa et loin des Taliban pour une fois.
Lui, c’était mon préféré. On le croise à la sortie des Halles à Paris, ça ne surprend pas. Et en-dessous, c’est un champion. Il est adulé à Kaboul.
Une dernière pour les yeux et pour la route…